L’Homme De La Situation

L’homme de la situation
Dialogues Interdits, ou les conversations subversives et légères de deux personnages abordant tous les sujets sexuels, même les plus tabous. Une série d’histoires complètes, dont les épisodes peuvent se lire dans n’importe quel ordre.
Un nouvel épisode chaque samedi matin à 9 H et chaque mercredi soir à 20 H.

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— Alors, ça t’a plu ?
— C’était… efficace.
— Efficace ? Toi quand tu fais l’amour, tu cherches… « l’efficacité » plutôt que le plaisir ?
— Simple façon de parler. Pour tout te dire, tu es mon premier vrai homme.
— Tu n’as pas eu beaucoup de relations, auparavant ?
— Si, un certain nombre. J’ai commencé depuis un bon bout de temps. Justement, j’ai l’habitude de me faire tirer par des gamins. Parfois de quatorze ans, voire un an plus jeunes, presque jamais par des plus âgés que moi.
— Merde… tu es mineure ?
— Je fête mes seize ans la semaine prochaine. Rassure-toi ! J’ai la majorité sexuelle, aucun risque niveau juridique. D’autant que j’étais très, très consentante.
— Les plus grands ne sont pas attirés par toi ? J’en suis vraiment étonné.
— En toute modestie je crois que j’attire un peu tout le monde, de dix à quatre-vingt-dix ans. Par la force des choses, j’ai surtout l’occasion de fréquenter des treize-seize, que ce soit dans les soirées, au cours de théâtre ou en vacances. Logique… j’ai beau avoir des airs de jeune fille je n’en suis pas une, et les parents me surveillent de près.
— Et la rue, les boites ?
— Bien sûr, je pourrais me créer des occasions. Que veux-tu, c’est surtout que je ne suis pas plus que ça attirée par les plus âgés. Toi pourtant, je t’ai trouvé chouette. Puis je voulais enfin essayer.
— Alors tu m’as choisi par rapport à mon âge ?
— Oui. Entre trente et quarante avec une vraie allure de mâle, mature, costaud, viril. Pour la vigueur des coups et la taille du sexe évidemment je ne pouvais pas être certaine, j’ai fait confiance en mon intuition féminine.

Elle ne m’a pas trompée.
— J’ai cru que tu avais mal, à un moment donné. J’ai voulu arrêter…
— Et je t’ai dit de continuer. Tu as été vif, et pourtant très gentleman ! J’ai un peu grimacé, c’est vrai. Je te dis, certains amants n’ont presque pas de poils et se dépucellent dans ma chatte. ment, ils sont faciles. Pas d’endurance, peu de forces, et puis leur sperme ne gicle pas : il n’y a ni quantité, ni qualité. Les queues se dressent au quart de tour en restant un peu mollassonnes, puis débandent tout aussi vite.
— Tu as donc préféré une meilleure performance quitte à ce que ce soit un peu plus compliqué pour toi ?
— Voilà. J’ai eu du vrai cul, un vrai homme, une vraie bite.
— T’as l’air de bien les aimer, quand même, tes petits copains tout jeunes.
— Oh oui ! Les corps et les bouilles sont si adorables. Les mines juvéniles, peu sûres d’elles, les garçons hésitants dont je m’occupe un peu comme une maman ueuse. C’est bien ce qui m’effraie, car je grandis. J’aurai le droit de vote dans deux ans, puis je fais plus que mon âge. Tu l’as dit toi-même. Il est temps de passer à la vitesse supérieure… presque un peu à regret. N’empêche, je suis soulagée ! J’en avais marre que ce soit toujours moi l’experte, qui enseigne à l’autre. Cette fois le prof, c’était toi. Être baisée par de jeunes branleurs, ça va un moment.
— Heureux sont-ils ! Vers mes treize ou quinze ans j’aurais beaucoup donné pour avoir ton genre de filles dans mon plumard.
— Je veux bien le croire. Surtout quand je vois leur air angélique, leur regard contemplatif, fasciné. En ces moments si je voulais, je pourrais tout obtenir d’eux, vraiment tout.
— Au final, que préfères-tu ? Les vieux dans mon style ou les petits comme eux ?
— J’aurais du mal à dire ! Je quitte un univers où je maîtrisais tout pour en rejoindre un où je ne contrôle plus rien. Pour le moment… Qu’importe, je DOIS apprendre à aimer les torses larges, les bites qui ont de la grosseur et du vécu.
Tu m’as mise sur la bonne voie ! Sans ça dans quelques années je serai limite pédophile, et à la longue je deviendrai couguar. Grâce à toi j’ai commencé à apprécier les mâles dignes de ce nom. Cette nuit j’ai pu me faire tringler sans avoir à tout faire, et j’ai été visitée en profondeur, pas qu’en surface. À la fois reposant et fatiguant. Enfin un partenaire capable d’avoir plus d’une éjaculation, de soulever tout mon corps, et qui ne connaît pas que l’éternelle position du missionnaire ! Merci ! Si tu as quelques copains intéressés, surtout n’hésite pas.

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